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"Si je travaille le métal,
c’est pour le plaisir que j’éprouve
avec la rencontre entre cette feuille
de tôle d’acier noire et la vie,
qu’avec la flamme du chalumeau je crée,
et place le dessin encré dans mon monde intérieur,
je découvre alors les liens qui me relie à la nature...
et je m’intègre au paysage".

Lorsque Lili Badin parle d’art, le monde soudain apparaît différent et enfin accessible dans ce qu’il a de possible et de beau, les couleurs et la matière évidemment, mais aussi les autres dont elle parle, les hommes qu’il faudrait comprendre et les âmes qui les habitent… Cosmos, universalité, humanité, l’histoire avec un grand " H " est pour Lili, indissociable d’un tout dont l’art serait le centre, le point de fusion où tout se rejoint, alors, de l’art dont elle est faîte à l’art qu’elle défend, c’est convaincue de la nécessité vitale de l’art qu’elle mène aujourd’hui en parallèle de sa vie d’artiste, des actions auprès des écoles, pour qu’on le reconnaisse enfin, comme une source de vie.

 

Ces liens se forment entre les vides que je découpe et les pleins que je respecte.
Je constate que la lumière solaire a aussi son rôle sur la forme de l'œuvre, comme les jours de pluies ou d’humidité qui prononce davantage l'originalité de celle çi.
C’est notre œil qui découpe les contours de la nature, c’est notre vitesse de vie qui donne la forme aux silhouettes, c’est par notre mode de vie que nous avons développé cette signalétique.

 

 

Avec mes sculptures plates faites sur des tôles neuves, je cherche le mouvement continuel entre les pleins et les vides, comme les ombres mouvantes sur les murs. Avec mes sculptures cintrées en tour ou tube, je présente une tout autre forme de mouvement car il y a le jeu de la lumière et des ombres qui se détache des pleins et des vides. Elles semblent tourner sur elle-même et rappellent le cercle qui indique la rotation de la terre ….

Alors ne serions nous pas chacune de nous une tour posée sur la terre en connection?

Si le mythe de la tour appartient au monde masculin comme l’exemple de la tour de Babel et des tours de ces grandes mégapoles, la féminité possède aussi sa tour. La femme à elle seule est telle cette tour où chaque étage a un spécifique bien féminin, en évolution permanente.


Le métal m’a ouvert les yeux sur le monde humain des chaudronniers, et dans son existence permanente dans notre vie moderne. Comment aurions nous fait sans le métal?

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